-Edward.
-Oui?
-J’aimerai vous parler seul à seul.
Le vieux shériff sortit sur la pas de sa porte et ferma la porte derrière lui.
-Qu’y-a-t-il ?
-J’ai quelque chose à vous demander…
Un peu plus tôt, dans l’après midi, dans la forêt de Sherwood …
La forêt résonnait de leur rire. C’était en plein milieu d’après midi, le soleil brûlait, mais la forêt était un abri humide où il faisait bon se réfugier. Robin était venu chercher Marian un peu avant midi et lui avait organiser un pique-nique dans la forêt de Sherwood. Après s’être délectée des mets, Marian avait décidé de faire une sieste à l’ombre des grands chênes. Mais Robin ne l’avait pas vu de cet œil. Il avait commencé par chatouiller la jeune lady avec une brindille : dans le cou, puis derrière l’oreille, puis de nouveau dans le cou et avait tenté le tout pour le tout, il avait approchait ses lèvres de celles de Marian, mais celle-ci avait esquivé et d‘un bond elle se retrouva sur ses pieds dansant, tournoyant sur place. Robin avait fini par l’imiter et touts deux se lançaient à la poursuite l’un de l’autre.
Ils avaient passé des heures à parcourir cette immense forêt. Le vent se leva, faisant chanter les feuilles des grand arbres. On senti que le temps se rafraîchissait, le temps pour Marian et Robin de regagner leur foyer respectif.
Manoir de Knighton
Marian descendit de cheval aidée par Robin. Il l’a raccompagna jusqu’à sa porte. En chemin, ils continuèrent de parler de tout et de rien, et de rire lorsqu’ils arrivèrent sur le palier. Edward ouvrit la porte :
-Robin mon jeune ami…
-Sire Edward.
-J’espère que la ballade s’est bien passée.
-Très bien père, répondit Marian.
-Bien rentre mon enfant, tu dois être exténuée.
Marian entra dans la grande demeure après avoir déposé un baiser sur la joue de Robin. Edward esquissa un sourire face à ce spectacle. Il chérissait Robin, il le remerciait d’avoir été là quand sa femme mourut et que Marian en eu souffert.
Depuis ce tragique évènement, Robin avait laissé de côté son apprentissage de « guerrier », il délaissait un peu son arc et son épée pour s’occuper de Marian. Ce n’était pas du goût de Thomas, qui voyait une femme se mettre en travers de leur amitié mais il eu vite comprit que là n’avait pas été son intention. Le jeune garçon s’était simplement contenté des quelques moments passés avec son frère de cœur. Mais il est vrai que depuis un moment Robin et Marian passaient énormément de temps ensemble, ils s’en allaient tous deux, de longues heures, ils batifolaient dans la forêt ou sur la colline de Locksley puis ils revenaient.
-Je te remercie Robin. Tu as été et tu es un grand soutien, une véritable force pour ma fille. Depuis qu’Alice… et le visage d’Edward changea.
-Je sais Edward, je sais … et il posa une main amicale sur l’épaule du shériff.
-Je te serai éternellement reconnaissant de ce que tu as fais pour elle.
-Edward.
-Oui?
-J’aimerai vous parler seul à seul.
Le vieux shériff sortit sur la pas de sa porte et ferma la porte derrière lui.
-Qu’y-a-t-il ?
-J’ai quelque chose à vous demander… et c’est assez délicat …
-Allez-y Robin, lancez-vous.
-Bien.
Il se racla la gorge, chercha les mots, voulut commencer d’une façon puis en trouva une autre … il ne savait comment s’y prendre. Face à tant d’agitation, Edward ria doucement puis Robin se lança enfin.
-Marian … Marian et moi sommes …. Enfin nous nous connaissons depuis fort longtemps à présent. Nous avons partager beaucoup de choses ensemble et j’aimerai partager encore beaucoup de choses avec elle. Edward, je sais que c’est votre fille unique et que vous souhaitez ce qu’il y a de mieux pour elle … je pense que je peux m’assurer qu’elle ne manque de rien, que ce soit matériellement ou émotionnellement… Edward, j’aime votre fille depuis toujours … je l’aime du plus profond de mon cœur … Edward … M’accordez-vous la main de Marian Fitzwalter votre fille ?
-Robin je ne sais que dire après cette déclaration.
-Est-ce un oui ? … non bien sûr que non …
-Allons Robin, où veux-tu que je trouve meilleur parti que toi pour ma fille en ce pays ?
-C’est un oui ?
-C’est un oui. Tu as ma bénédiction Robin.
Edward prit Robin dans ses bras et l’étreignit avec amour. Les larmes lui coulait le long de la joue. Robin, dans le même état, n’arrivait pas à y croire. Ayant remercier son futur beau père, Robin prit la route de Locksley.
A peine eut-il franchit le pas de sa porte, qu’il annonça la bonne nouvelle à ses parents…