Voici une tite nouvelles que j'ai écrite aujourd'hui pendant la tempête. Bah voui puisqu'il y avait pas d'électricité fallait bien s'occuper ...
Vendredi après midi.
Le temps est calme, juste une pluie fine balaye mon visage. Un vent frais me caresse les cheveux. Puis il se renforce. Premier signe de violence : le plus gros arbre du parking du lycée s'effondre. Le vent souffle trop fort. Un coup de chance. Personne n'est blessé. Aucune voiture d'écrasée. Le vent se renforce. Je décide de rentrer.
Vendredi soir.
Le vent s'est arrêté. Aucun arbre ne bouge. Aucune pluie. Le temps se rafraichit un peu. Le calme avant la tempête.
C'est sans prévenir qu'elle arrive. C'est pour cette nuit.
4h00.
Elle est là. Elle souffle fort. Le vent s'engouffre sous les tuiles de la maison. Et son souffle s'intensifie. Les nuages sont gonflés de pluie et déjà j'entends des trombes d'eaux s'abattrent sur mes volets. L'eau ruiselle dans la goutière. Le vent souffle de plus en plus fort. Des tuiles s'arrachent déjà du toit. La nuit va être longue.
5h00.
J'ouvre un oeil après avoir tenté de dormir. Je me tourne du côté de mon réveil mais je ne vois rien. Le courant est coupé. J'allume mon portable pour connaitre l'heure qu'il est. Rassurée, je me retourne et tente de fermer l'oeil. Je l'entends, elle est toujours là, elle souffle toujours autant, elle emporte tout.
9h00.
Je me lève. J'enfile une veste et je me dirige à la cuisine, de là je verrai de quoi il retourne.
"Oh mon Dieu", c'est ce que je me dis en voyant la chaise de jardin s'envoler devant mes yeux. Je reste ébahie encore quelques instants, à me demander si je rêve ou bien si c'est vrai. Le vent semble s'être renforcé. Tout vole : Chaises de jardin, table de jardin, fleurs, pots de fleurs, vitres qui abritaient les plantes ... Les arbres sont secoués avec une extrême violence. Dans tous les sens.
9h45.
J'entend un bruit. Je me dirige vers la porte. L'entrebaille mais je suis projetée en arrière par un coup de vent, qui ouvre grand la porte. Je met un temps à réaliser. Pendant une fraction de secondes, j'ai l'impression de me retrouver dans un de ces films tragiques sur la fin du monde. Car le bruit que j'entends n'est autre que la sirène des pompiers qui nous avertie que la Garonne déborde. Enfin je me reprends et je tente de toutes mes forces de refemer la porte.
Quel spectacle. Vraiment apocalyptique. Un jour qui est sans rappeler décembre 1999 mais en bien plus fort.
Alors je patiente, j'attends que tout cela se calme. Je prends des nouvelles des copines, savoir si tout va bien, rien de cassé, personne de blessé. Et j'écris ces quelques lignes, pour qu'on se souviennent..........
Vendredi après midi.
Le temps est calme, juste une pluie fine balaye mon visage. Un vent frais me caresse les cheveux. Puis il se renforce. Premier signe de violence : le plus gros arbre du parking du lycée s'effondre. Le vent souffle trop fort. Un coup de chance. Personne n'est blessé. Aucune voiture d'écrasée. Le vent se renforce. Je décide de rentrer.
Vendredi soir.
Le vent s'est arrêté. Aucun arbre ne bouge. Aucune pluie. Le temps se rafraichit un peu. Le calme avant la tempête.
C'est sans prévenir qu'elle arrive. C'est pour cette nuit.
4h00.
Elle est là. Elle souffle fort. Le vent s'engouffre sous les tuiles de la maison. Et son souffle s'intensifie. Les nuages sont gonflés de pluie et déjà j'entends des trombes d'eaux s'abattrent sur mes volets. L'eau ruiselle dans la goutière. Le vent souffle de plus en plus fort. Des tuiles s'arrachent déjà du toit. La nuit va être longue.
5h00.
J'ouvre un oeil après avoir tenté de dormir. Je me tourne du côté de mon réveil mais je ne vois rien. Le courant est coupé. J'allume mon portable pour connaitre l'heure qu'il est. Rassurée, je me retourne et tente de fermer l'oeil. Je l'entends, elle est toujours là, elle souffle toujours autant, elle emporte tout.
9h00.
Je me lève. J'enfile une veste et je me dirige à la cuisine, de là je verrai de quoi il retourne.
"Oh mon Dieu", c'est ce que je me dis en voyant la chaise de jardin s'envoler devant mes yeux. Je reste ébahie encore quelques instants, à me demander si je rêve ou bien si c'est vrai. Le vent semble s'être renforcé. Tout vole : Chaises de jardin, table de jardin, fleurs, pots de fleurs, vitres qui abritaient les plantes ... Les arbres sont secoués avec une extrême violence. Dans tous les sens.
9h45.
J'entend un bruit. Je me dirige vers la porte. L'entrebaille mais je suis projetée en arrière par un coup de vent, qui ouvre grand la porte. Je met un temps à réaliser. Pendant une fraction de secondes, j'ai l'impression de me retrouver dans un de ces films tragiques sur la fin du monde. Car le bruit que j'entends n'est autre que la sirène des pompiers qui nous avertie que la Garonne déborde. Enfin je me reprends et je tente de toutes mes forces de refemer la porte.
Quel spectacle. Vraiment apocalyptique. Un jour qui est sans rappeler décembre 1999 mais en bien plus fort.
Alors je patiente, j'attends que tout cela se calme. Je prends des nouvelles des copines, savoir si tout va bien, rien de cassé, personne de blessé. Et j'écris ces quelques lignes, pour qu'on se souviennent..........