/!\ Avertissement /!\
J'ai eu assez de mal pour retranscrire la deuxième partie de ce chapitre. J'attends de vous des conseils pour que la prochaine fois ce soit mieux. Dîtes moi ce qui va ou pas. Merci.
Bonne lecture.
Chapitre 4
J'ai eu assez de mal pour retranscrire la deuxième partie de ce chapitre. J'attends de vous des conseils pour que la prochaine fois ce soit mieux. Dîtes moi ce qui va ou pas. Merci.
Bonne lecture.
Chapitre 4
Nottinghamshire, Angleterre
« Quand je reviendrai, je t’épouserai, je t’en fais la promesse »
Ces mots résonnaient encore et toujours dans la tête de Marian. Cela faisait maintenant 4 mois que Robin et Thomas étaient parti en Terre Sainte et elle n’avait eu aucune nouvelle de son homme. Elle ne trouvait le sommeil pensant à son amour si loin d’elle. Elle n’avait de cesse de repenser à cette merveilleuse nuit passée avec lui. Une nuit. Cette nuit. Et depuis elle sentait des changements s’opérer en elle. Son père, avait quitté ses fonctions de shériff pour être auprès de sa fille et pour la soutenir face à ces changements. Il avait légué son poste à une vieille connaissance, et son successeur assurait parfaitement son rôle de shériff.
Quand aux parents de Robin, tout n’allait pas pour le mieux. Elisabeth, complètement anéantie et désespérée de n’avoir aucunes nouvelles de son fils refusait catégoriquement de se nourrir et préférait se laisser mourir au grand dam de son mari.
Les jours s’écoulaient bien longuement en Angleterre. Et chaque jour était un supplice. Marian guettait l’horizon jour et nuit, elle désespérait de voir un jour revenir l’amour de sa vie. Elle contemplait de sa fenêtre, l’orée de la forêt, par laquelle il lui avait fait signe lorsqu’il avait du partir, et la nuit elle contemplait la lune et les étoiles, cherchant son étoile à elle parmi tant d’autres…
Acres, Terre Sainte
Le soleil était brûlant, le vent était brûlant, le sable l’était aussi. L’air qu’il respirait lui brûlait les poumons malgré le simple morceau de tissus devant sa bouche. Il avait soif, ils avaient tous soif. Ils devaient atteindre le camps au plus vite, avant que la nuit glaciale ne tombe. Ils erraient sur des kilomètres de sable, sous cette chaleur accablante lorsqu’ils furent pris dans une embuscade. Rassemblant alors leur force, ils livrèrent le combat.
Les épées s’entrechoquaient, les cris des assaillants résonnaient, les cris agonisants des blessés couvraient un temps le bruit d’un combat à mort avant de disparaitre lentement.
Robin était là, il se battait contre un sarrasin, et puis contre un autre gardant un œil sur Thomas qui éprouvait quelques difficultés à prendre le dessus sur son assaillant.
Robin esquivait et reprenait très vite l’avantage sur son adversaire, il était le plus rapide et le plus malin. Il sentait son épée s’enfoncer dans le corps de ses ennemis avec une facilité déconcertante. Lorsque les sarrasins, submergés par l’armée du Roi, battirent en retraite, Robin regarda autour de lui. Tout n’était que cadavres, des hommes tués violemment, le sable absorbait le sang des morts. S’agenouillant tout en plantant son épée dans le sable, Robin reprenait son souffle. Il regardait autour de lui. Jamais il n’aurai du partir, il regrettait tellement ce choix. Servir pour le Roi était un honneur. Mais voilà il y avait un prix à payer, se battre pour vivre, se battre pour survivre, loin des côtes anglaises, loin de son village, loin des siens, loin de Marian. Marian, sa belle Marian, la femme qu’il aimait et qu’il avait abandonné. Il leva les yeux au ciel un instant, ne pensant qu’à elle, ses pensées iraient tout droit retrouver sa belle.
« Ne t’inquiète pas mon amour, je serai bientôt de retour, je te le promet. Et quand je serai de retour, je te serrerai dans mes bras, t’embrasserai et je t’épouserai »
L’épouser. Ce mot sonnait si bien. Il fut tiré de ses pensées lorsqu’une main vint se poser sur son épaule.
-Robin.
Il leva la tête et vit un de ses compagnons.
-Robin, c’est Thomas…
Son sang ne fit qu’un tour. Il se leva brusquement et suivit son compagnon. Thomas gisait sur la sable, la main posée sur son ventre et gesticulant dans tous les sens.
-Thomas ? Thomas ?
-Robin … j’ai mal …
-Chuuut… ça va allez, on va te ramener au camps, on va te soigner.
-Robin ….
-Courage Thomas, courage.
Des larmes coulaient le long de sa joue. Comment se pouvait-il ? Il ne l’avait quitté des yeux qu’un dixième de secondes pour éviter un coup d’épée. Un dixième de secondes, c’est-ce qu’il avait fallut à l’adversaire de Thomas pour lui asséner un coup bientôt fatal. On ramena Thomas tant bien que mal au campement. On l’emmena sous la tente du médecin pour l’ausculter. Il demanda à ce qu’on le laisse quelques minutes. C’était quelques minutes de trop pour Robin qui faisait les cent pas devant la tente du médecin. Lorsque le médecin sorti Robin se dirigea sur lui.
-Est-ce qu’il va s’en sortir ?
-J’ai malheureusement de bien mauvaises nouvelles…
-Mais est-ce qu’il va s’en sortir ?
-Je suis désolé Robin, j’ai fait tout ce que j’ai pu, la blessure est trop profonde pour qu’il y survive.
-Combien de temps ?
-Je doute qu’il passe la nuit.
Robin s’engouffra sous la tente. Il vit Thomas allongé sur une civière de fortune. Bien que son torse et son ventre soient couvert de bandages, ils laissaient paraitre une tâche rouge. Thomas avait les yeux fermés. Robin s’approcha doucement et se plaça aux côtés de son ami. Lorsqu’il senti sa présence, Thomas ouvrit les yeux.
-Robin… chuchota-t-il.
-Chuuut…
-C’est la fin mon frère.
-Ne dis pas ça, tu vas t’en sortir, je te connais.
Thomas esquissa un sourire et Robin l’imita.
-Non, c’est pas vrai et tu le sais.
-Thomas … les yeux remplis de larmes, Robin prit la main de son ami.
-Ecoute Robin…je n’ai plus beaucoup de temps…
-Ne dis pas ça …
-S’il te plait Robin, écoute moi. Tu as été un frère pour moi. Je te remercie pour ces années. Je t’ai jalousé tu sais. Notamment quand tu courrais après Marian. Marian. Elle a de la chance de t’avoir tu sais. Ne la laisse pas tomber. Bat-toi Robin, rentre sain et sauf en Angleterre pour t’occuper d’elle et fonder une famille. Promet moi.
-Je te le promet. Tu as ma parole.
-Robin, tu veux…tu veux bien donner ça à Audrey.
Robin l’aida à se redresser. Thomas sorti d’une de ses poches une bague et la confia à Robin.
-Dis-lui … dis lui que je l’aurai aimée jusqu’à mon dernier souffle. Donne lui ça pour moi.
-Thomas…
-Promet-moi que tu lui donneras.
-Je te le promet.
-Bien.
Le jeune homme se renfonça dans son lit, et posa sa main gauche sur sa poitrine, la main droite dans celle de Robin. Il la serrait tant qu’il en avait encore la force.
-Je t’aime mon frère.
-Moi aussi je t’aime.
Thomas ferma les yeux tout en continuant de serrer la main de Robin. Puis lentement il desserra son emprise. Il partait en paix. Robin resta à son chevet un long moment, pleurant la mort de son frère…