Les Dés sont jetés [Chapitre 8]

S’étant reprit, Robin se retourna face à Djaq. La jeune femme restait silencieuse. Il posa une main amicale sur épaule et dit…
-Viens, descendons, j’ai hâte de retrouver mes parents.

Ils descendirent ainsi, silencieux la colline qui surplombait le village et rejoignirent le chemin de terre.

-Que vas-tu lui dire? Demanda-t-elle.
-Je ne sais pas…
-Je suis désolée, ajouta-t-elle.

Mais Robin resta silencieux, ils arrivèrent au village. Des villageois, curieux de voir arriver deux personnes, interrompirent leur tâche pour observer avec attention les deux « étrangers ». De là où il était, Robin entendait les rires de la fillette ainsi que ceux de l’homme qui accompagnait Marian. Tout d’un coup, cette dernière se senti observée puis relevant la tête, elle cru d’abord rêver, et ce fut le choc. Elle s’arrêta brutalement, regardant fixement l’homme qui allait se présenter à elle. Elle cru d’abord à un fantôme, un mauvais rêve, mais elle senti sa gorge se nouer et ses yeux se remplir de larmes quand, enfin, il arriva à sa hauteur avec la jeune sarrasine à ses côtés. Guy avait prit Isadora dans ses bras et la jeune fillette de 5 ans observait attentivement la scène.

-On va vous laisser…dit-il simplement puis il s’éloigna avec la fillette.

Marian se retourna vers eux et rendit un au-revoir de la main à Isadora. Puis elle se retrouva face à Robin.

-Je vais suivre leur exemple, fit Djaq et elle s’éloigna un peu.

Elle se retrouva devant la maison des Scarlett où Will, accompagné de son frère Luke, se demandait qui elle était.
Robin et Marian étaient face à face. Silencieux. Robin contemplait avec joie et mélancolie la jeune femme. Marian quand à elle, avait du mal à réaliser qu’il se tenait là, devant elle, bel et bien vivant. Ils restèrent ainsi quelques minutes avant que Robin ne brise le silence.

-Tu n’as pas changé tu sais…tu es la même qu’il y a un an et demi mais avec un mari et une joli petite fille. J’espère que tu es heureuse Marian. Te voir, aujourd’hui, après tout ce que j’ai pu voir me réchauffe le cœur mais m’attriste aussi. Je suis triste de t’avoir perdu mon amour.
-Robin…c’est…enfin ce n’est…ce n’est pas ce que tu crois.
-Quoi ? comment ça ce n’est pas ce que je crois ? dit-il intrigué.
-Guy n’est pas mon mari et Isadora n’est pas ma fille … Robin, je ne suis même pas mariée.

« OUF ». C’est un « ouf » de soulagement qui voulut sortir. Elle n’était pas mariée ! Elle l’avait attendue, honoré sa promesse. Comment avait-il pu croire un seul instant qu’elle le trahirai pour un autre ? Comment avait-il pu croire qu’elle avait refait sa vie ? Avec ce Guy qui plus est ? Après tout il n’était parti qu’un an et demi… Ils ne devaient pas bien se connaître. Lui, avait passé toute son enfance à ses côtés. Alors ce Guy… Comment avait-il pu se fourvoyer ainsi? Il en souri.
Marian le regarda intriguée. Etait-ce bien lui ? Il n’avait pas réellement changé. Certes il avait un peu de barbe, mal rasée soit dit en passant et chose qu’il n’avait pas en partant, mais c’était Robin. Elle le regardait de haut en bas et ne savait quoi dire. Elle lui avait juste dit qu’elle n’était pas mariée.

-Vraiment ? reprit-il.
-Oui vraiment, assura-t-elle.

Il voulu exploser de joie, la prendre dans ses bras, l’embrasser, sentir son parfum, sentir son visage tout contre le sien, ses lèvres si douces sur les siennes. Il voulait la prendre dans ses bras, sentir ses doux cheveux glisser sous ses doigts. Il voulait boire son sourire, plonger indéfiniment dans son regard. Mais il resta figé, comme elle, une barrière invisible les séparant.

Djaq regardait la scène silencieux. Elle pouvait imaginer la gène qu’il y avait entre ces deux là. Après tout Robin était parti depuis un an et demi et Marian avait refait sa vie. Elle connaissait Robin depuis peu mais pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert. Elle fut tirée de ses pensées par Will qui vint se poster à ses côtés.

-Alors Robin est revenu…dit-il pour engager la conversation.
-Robin est revenu.

Le jeune homme décela un accent qu’il ne connaissait pas dans la voix de la jeune femme et cela l’envoûta immédiatement.

-C’est triste de les voir comme ça, continua-t-elle.
-Triste ? Pourquoi triste ?
-Leur retrouvailles sont tristes…
-Je pense pas…
-Pourquoi dis-tu cela ? Elle a refait sa vie avec un autre, alors c’est normal que leur retrouvailles soient tristes, affirma-t-elle.

Wil ne put s’empêcher d’esquisser un sourire.

-Pourquoi souris-tu ? C’est moi qui te fais rire ?
-Disons cela comme ça…
-Ce n’est pas bien de se moquer, on ne te l’a jamais dit ?
-D’où viens-tu ?
-D’après toi…

Cette jeune étrangère avec son accent et sa façon de lui tenir tête commençait à le fasciner.

-De loin je dirai…Tu n’es pas anglaise en tout cas, c’est sûr, et il ponctua sa phrase d’un large sourire.
-Très perspicace…J’arrive de Terre Sainte, comme vous dîtes vous les croisés.
-Je ne suis pas un croisé.
-Tant mieux.

Et un nouveau sourire s’afficha sur les lèvres du jeune Will.

-Pourquoi me souris-tu comme ça ?
-Marian…elle n’est pas mariée.
-Qu’est-ce que tu as dit ?
-Tu sais quand tu disais tout à l’heure…quand tu…
-Oui je sais ce que j’ai dit, mais là à l’instant, qu’as-tu dis ?
-Marian n’est pas mariée.
-Alléluia !

Et elle se jeta dans les bras de Will, qui pendant cette brève étreinte se senti rougir. Puis elle se recula aussitôt.

-Pardon…fit-elle embarrassée.

Will lui fit comprendre que cela n’était pas grave, qu’il comprenait sa réaction. A quelques pas seulement, Robin et Marian se dévisageaient toujours…

Rhooo, dès le début, Will et Djaq... Tout mimi

Ah Will et Djaq!!

Bon Sang Robin attrape la! Embrasse la!! Pourquoi il reste planté la!! Et elle! Elle devrait lui sauter au cou!


j'ai hate de lire le prochain chapitre !! hate hate hate!!

Hihi trop bien!!
Will et Djaq: géniaux! J'aime bien cette rencontre!
Et Robinet Marian, ben c'est normal d'etre déphasés, et c'est choupi!

Merci beaucoup les filles ...
Par contre pour le pochain faudra être patiente parce que j'ai pas fini mon devoir d'anglais ni celui d'espagnol et qu'il traine toujours une dissert' de philo dans le coin

Bon on attendra alors! Car plus l'attente est longue, plus on savoure (enfin faut pas trop abuser de ce dicton quand meme! )