Note : Vous allez me dire le contraire, je le sens, mais je ne suis absolument pas satisfaite de ce chapitre... je suis un peu perdue ces temps-ci et ça se voit sur ma façon d'écrire... bref, voyez par vous même.
Le lendemain matin, Marian retourna à Locksley. Lorsqu’elle arriva, elle y trouva Guy et Isadora. L’homme, de cuir noir vêtu lui apprit que Robin se rendait à Barnsdale pour affaires. Marian comprit alors que Robin était parti annoncer l’horrible nouvelle à sa tante et à Audrey. Guy lui demanda si elle souhaiter passer la journée avec lui et Isadora, mais elle déclina l’offre. Elle rentra dans le manoir et chargea Thornton de laisser un message à Robin.
-Je lui dirai que vous êtes passée.
Elle remercia le vieux serviteur et allait sortir lorsque Djaq l’interpella.
-Bonjour Marian.
-Oh bonjour Djaq !
-Comment allez-vous ?
-Bien et vous ?
-J’ai mal dormi, il faut que je me fasse à mon nouvel environnement, répondit amusée la jeune sarrasine.
-Je comprends, répondit Marian sur le même ton.
-Vous sortiez ? reprit la jeune femme.
-Et bien ma foi oui.
-Puis-je vous accompagner ? je n’ai vu que le port, des chemins et ce manoir depuis mon arrivée ici.
-Et bien, accompagnez-moi, je vous ferai visiter.
La jeune sarrasine ne se fit pas prier. Et les deux jeunes femmes se mirent en route.
Route de Barnsdale
Robin était parti tôt ce matin, il avait préparé quelques effets car le voyage jusqu’ Barnsdale nécessitait une journée et demie à cheval et était parti avant l’aube.
En chemin il repensait à son arrivée an Angleterre. Il repensait à Marian.
-Comme si j’avais un jour arrêter de penser à elle ! se dit il.
Il repensait à la veille. Cette soirée au coin du feu. Cette histoire de croisades. Tout ce temps loin d’elle. Il avait trop de choses à faire. Il fallait annoncer la mauvaise nouvelle à sa tante et à Audrey, veiller à ce qu’elles puissent faire leur deuil. Il voulait aller voir la tombe de ses parents, leur dire qu’il était revenu sain et sauf, qu’il les aimait de tout son cœur et qu’ils lui manquaient, il aurai aimé les serrer dans ses bras, embrasser sa mère et son père. Il fallait aller voir Edward. Edward, l’homme qui avait consenti à lui donner la main de sa fille. Il fallait reconquérir Marian, il ne pouvait et il ne voulait pas l’épouser comme ça, du jour au lendemain. Il voulait la reconquérir avant. Il sentait bien cette distance entre eux même s’il sentait au plus profond de son être qu’elle l’aimer toujours d’un feu ardent. Et puis il fallait s’occuper de Guy de Gisborne, lui trouver un coin de terre afin de le remercier d’avoir veillé sur les siennes et sur sa femme. Il y avait tant à faire. Cela prendrait du temps, et du temps il en avait perdu. Là bas. A se battre comme un chien fou au côté de son Roi. Il se posait toujours la même question depuis qu’il était parti. Pourquoi ? Pourquoi avait-il décidé d’y aller ? La réponse ne se fit pas prier et se résumait en un mot. Thomas. Ils s’étaient fait une promesse adolescents, les promesses de gamins qu’ont se promet de tenir. Oui il avait promit. Il avait promit que si l’occasion se présentait ils iraient tous les deux servir fièrement dans l’armée du roi. Il lui avait donné sa parole. Et ce jour arriva. Entre temps les choses avaient changées pour lui, il devait se marier et fonder une famille. Au lieu de ça, il était revenu sur sa promesse et avait abandonné Marian un temps pour aller combattre à l’autre bout de l’Europe. Il maudissait ce soir là. Il se maudissait lui d’avoir fait tant de promesses. Des promesses. Ah ça il en avait fait, d’abord jurer à Thomas de servir ensemble, ensuite à Marian de l’épouser et puis de nouveau à Thomas, de le protéger de l’ennemi coûte que coûte, au roi de rester fidèlement à ses côtés. Et aujourd’hui il subissait le revers de la médaille. Il devait rendre ses comptes.
Nottingham
Marian avait fait découvrir les plus beaux endroits de tout le Nottinghamshire à Djaq. Et la jeune sarrasine les avait tous aimé. Elle se plaisait dans ce pays. Certes il n’y faisait pas aussi chaud que chez elle et tout n’était pas que sable à perte de vue. Non. Le climat y était tempéré, le vent rafraîchissait les jours de beau soleil ou pouvait se montrer plus violent les jours de pluie. Elle aimait beaucoup la forêt de Sherwood, ce grand espace vert, qui sent bon le bois, un endroit où l’on peut se ressourcer. Marian lui avait montré quelques domaines. D’abord les terres de Robin, immenses selon Djaq, puis celles qui appartenaient à Marian, un peu plus petites que les précédentes avait-elle déclaré, ce qui fit éclater Marian de rire. Puis elle lui avait montrer les villages de Clun, Nettelstone, Bonchurch… et Djaq avait évidemment aimée. Elle était fascinée par la vie en apparence tranquille des paysans qui cultivent leur champs.
Enfin Marian l’a conduisit à Nottingham. Changement de paysage. Une ville fortifiée où la population s’était installée au pied de l’immense château. Les rues grouillaient de gens, hommes, femmes, enfants… On entendait le bruit du forgeron, tapant sur le fer encore rouge, les cris de quelques marchands, d'enfants qui jouent bruyemment dans la rues, ceux d’hommes ivres qui sortaient de la taverne. Une ville beaucoup plus animée que les endroits précédents. Les deux jeunes femmes descendirent de leur monture et les confièrent à un palefrenier. Elles arpentaient les rues de Nottingham en discutant de tout et de rien, histoire de faire plus ample connaissances.
-Que faisiez-vous en Terre Sainte ?
-Je me battais pour mon peuple, répondit Djaq du tac au tac.
-Oui je l’avais compris, mais à part cela ?
-J’assistais mon père.
-Que faisait-il ?
-Il était médecin, il m’a enseigné son art.
Marian était émerveillée par cette jeune femme et voulait en savoir plus sur cette nouvelle amie. Elles continuèrent donc leur tour en ville.
Barnsdale
Il commençait à se faire tard, le soleil se couchait et Robin approchait du but. Il s’était laissé amener par sa monture, plongé dans ses pensées. Lorsque enfin il vit des toits de chaumes desquels de la fumée s’échappait. Il arrivait à Barnsdale. Il descendit de son cheval, l’attacha et se rendit au manoir de sa tante. Il frappa à la porte et on lui ouvrit.
Manoir de Knighton
Pendant ce temps là, Marian et Djaq étaient rentrées de leur excursion. Marian invita Djaq à Knighton et elle accepta. Elles s’attablèrent donc avec le père de Marian, comme deux copines, et discutèrent de la journée qu’elles venaient d’avoir, réchauffées par le feu qui s’agitait dans la cheminée.
Manoir de Barnsdale
Lorsque Robin entra dans la salle de séjour, il fut accueilli à bras ouverts par Mr et Mme De Barnsdale. Après quelques embrassades, il fut invité à dîner mais avant de se mettre à table, Robin annonça la mauvaise nouvelle.
Le manoir tout entier devint alors silencieux et ses occupants de mirent à pleurer…
Le lendemain matin, Marian retourna à Locksley. Lorsqu’elle arriva, elle y trouva Guy et Isadora. L’homme, de cuir noir vêtu lui apprit que Robin se rendait à Barnsdale pour affaires. Marian comprit alors que Robin était parti annoncer l’horrible nouvelle à sa tante et à Audrey. Guy lui demanda si elle souhaiter passer la journée avec lui et Isadora, mais elle déclina l’offre. Elle rentra dans le manoir et chargea Thornton de laisser un message à Robin.
-Je lui dirai que vous êtes passée.
Elle remercia le vieux serviteur et allait sortir lorsque Djaq l’interpella.
-Bonjour Marian.
-Oh bonjour Djaq !
-Comment allez-vous ?
-Bien et vous ?
-J’ai mal dormi, il faut que je me fasse à mon nouvel environnement, répondit amusée la jeune sarrasine.
-Je comprends, répondit Marian sur le même ton.
-Vous sortiez ? reprit la jeune femme.
-Et bien ma foi oui.
-Puis-je vous accompagner ? je n’ai vu que le port, des chemins et ce manoir depuis mon arrivée ici.
-Et bien, accompagnez-moi, je vous ferai visiter.
La jeune sarrasine ne se fit pas prier. Et les deux jeunes femmes se mirent en route.
Route de Barnsdale
Robin était parti tôt ce matin, il avait préparé quelques effets car le voyage jusqu’ Barnsdale nécessitait une journée et demie à cheval et était parti avant l’aube.
En chemin il repensait à son arrivée an Angleterre. Il repensait à Marian.
-Comme si j’avais un jour arrêter de penser à elle ! se dit il.
Il repensait à la veille. Cette soirée au coin du feu. Cette histoire de croisades. Tout ce temps loin d’elle. Il avait trop de choses à faire. Il fallait annoncer la mauvaise nouvelle à sa tante et à Audrey, veiller à ce qu’elles puissent faire leur deuil. Il voulait aller voir la tombe de ses parents, leur dire qu’il était revenu sain et sauf, qu’il les aimait de tout son cœur et qu’ils lui manquaient, il aurai aimé les serrer dans ses bras, embrasser sa mère et son père. Il fallait aller voir Edward. Edward, l’homme qui avait consenti à lui donner la main de sa fille. Il fallait reconquérir Marian, il ne pouvait et il ne voulait pas l’épouser comme ça, du jour au lendemain. Il voulait la reconquérir avant. Il sentait bien cette distance entre eux même s’il sentait au plus profond de son être qu’elle l’aimer toujours d’un feu ardent. Et puis il fallait s’occuper de Guy de Gisborne, lui trouver un coin de terre afin de le remercier d’avoir veillé sur les siennes et sur sa femme. Il y avait tant à faire. Cela prendrait du temps, et du temps il en avait perdu. Là bas. A se battre comme un chien fou au côté de son Roi. Il se posait toujours la même question depuis qu’il était parti. Pourquoi ? Pourquoi avait-il décidé d’y aller ? La réponse ne se fit pas prier et se résumait en un mot. Thomas. Ils s’étaient fait une promesse adolescents, les promesses de gamins qu’ont se promet de tenir. Oui il avait promit. Il avait promit que si l’occasion se présentait ils iraient tous les deux servir fièrement dans l’armée du roi. Il lui avait donné sa parole. Et ce jour arriva. Entre temps les choses avaient changées pour lui, il devait se marier et fonder une famille. Au lieu de ça, il était revenu sur sa promesse et avait abandonné Marian un temps pour aller combattre à l’autre bout de l’Europe. Il maudissait ce soir là. Il se maudissait lui d’avoir fait tant de promesses. Des promesses. Ah ça il en avait fait, d’abord jurer à Thomas de servir ensemble, ensuite à Marian de l’épouser et puis de nouveau à Thomas, de le protéger de l’ennemi coûte que coûte, au roi de rester fidèlement à ses côtés. Et aujourd’hui il subissait le revers de la médaille. Il devait rendre ses comptes.
Nottingham
Marian avait fait découvrir les plus beaux endroits de tout le Nottinghamshire à Djaq. Et la jeune sarrasine les avait tous aimé. Elle se plaisait dans ce pays. Certes il n’y faisait pas aussi chaud que chez elle et tout n’était pas que sable à perte de vue. Non. Le climat y était tempéré, le vent rafraîchissait les jours de beau soleil ou pouvait se montrer plus violent les jours de pluie. Elle aimait beaucoup la forêt de Sherwood, ce grand espace vert, qui sent bon le bois, un endroit où l’on peut se ressourcer. Marian lui avait montré quelques domaines. D’abord les terres de Robin, immenses selon Djaq, puis celles qui appartenaient à Marian, un peu plus petites que les précédentes avait-elle déclaré, ce qui fit éclater Marian de rire. Puis elle lui avait montrer les villages de Clun, Nettelstone, Bonchurch… et Djaq avait évidemment aimée. Elle était fascinée par la vie en apparence tranquille des paysans qui cultivent leur champs.
Enfin Marian l’a conduisit à Nottingham. Changement de paysage. Une ville fortifiée où la population s’était installée au pied de l’immense château. Les rues grouillaient de gens, hommes, femmes, enfants… On entendait le bruit du forgeron, tapant sur le fer encore rouge, les cris de quelques marchands, d'enfants qui jouent bruyemment dans la rues, ceux d’hommes ivres qui sortaient de la taverne. Une ville beaucoup plus animée que les endroits précédents. Les deux jeunes femmes descendirent de leur monture et les confièrent à un palefrenier. Elles arpentaient les rues de Nottingham en discutant de tout et de rien, histoire de faire plus ample connaissances.
-Que faisiez-vous en Terre Sainte ?
-Je me battais pour mon peuple, répondit Djaq du tac au tac.
-Oui je l’avais compris, mais à part cela ?
-J’assistais mon père.
-Que faisait-il ?
-Il était médecin, il m’a enseigné son art.
Marian était émerveillée par cette jeune femme et voulait en savoir plus sur cette nouvelle amie. Elles continuèrent donc leur tour en ville.
Barnsdale
Il commençait à se faire tard, le soleil se couchait et Robin approchait du but. Il s’était laissé amener par sa monture, plongé dans ses pensées. Lorsque enfin il vit des toits de chaumes desquels de la fumée s’échappait. Il arrivait à Barnsdale. Il descendit de son cheval, l’attacha et se rendit au manoir de sa tante. Il frappa à la porte et on lui ouvrit.
Manoir de Knighton
Pendant ce temps là, Marian et Djaq étaient rentrées de leur excursion. Marian invita Djaq à Knighton et elle accepta. Elles s’attablèrent donc avec le père de Marian, comme deux copines, et discutèrent de la journée qu’elles venaient d’avoir, réchauffées par le feu qui s’agitait dans la cheminée.
Manoir de Barnsdale
Lorsque Robin entra dans la salle de séjour, il fut accueilli à bras ouverts par Mr et Mme De Barnsdale. Après quelques embrassades, il fut invité à dîner mais avant de se mettre à table, Robin annonça la mauvaise nouvelle.
Le manoir tout entier devint alors silencieux et ses occupants de mirent à pleurer…